Désigné comme « le mal du siècle », le stress peut avoir des conséquences importantes pour la santé lorsqu’il est mal géré. La situation est encore plus néfaste lorsqu’il s’agit de stress chronique.
Dans ce nouvel article, je te propose de te donner des clés pour mieux le comprendre en répondant à trois questions simples :
- Que sont le stress et le stress chronique ?
- Quelles sont leurs conséquences sur la santé ?
- Comment lutter contre le stress naturellement ?
Je souhaite t’aider à comprendre ce qui se joue dans ton organisme. Cela te permettra de reprendre ta santé en main durablement. C’est parti !
1. Qu’est-ce que le stress ?
Définition
Selon le Larousse, le stress est un « état réactionnel de l’organisme soumis à une agression brusque ».
Il convient de distinguer le stress de l’anxiété.
En effet, le premier est un mécanisme de réponse qui peut engendrer différentes émotions, et notamment l’anxiété. Il implique également des réactions physiques dans l’organisme.
D’ailleurs, on distingue le stress « positif » (appelé « eustress ») du stress « négatif ». Ainsi, si le stress dit positif est vital, son opposé est, lui, néfaste pour l’organisme, comme nous le verrons très précisément dans la deuxième partie de cet article.
Les symptômes
Concrètement, les symptômes du stress et du stress chronique peuvent se manifester de différentes manières. On distingue notamment :
- les symptômes psychologiques :
- surmenage ;
- irritabilité ;
- anxiété ;
- angoisse ;
- flot de pensées obsessionnelles ;
- difficultés de concentration ;
- prise de décisions difficile ;
- problèmes relationnels, etc.
- les symptômes physiologiques :
- maux de tête ;
- douleurs musculaires ;
- transpiration ;
- vertiges ;
- nausées ;
- troubles du sommeil ;
- fatigue intense ;
- augmentation du rythme cardiaque ;
- eczéma ;
- troubles de l’alimentation, voire addictions, etc.
Les causes et les différents facteurs de stress
Si on regarde du côté des causes, tout stimulus qui crée une réponse au stress est appelé facteur de stress. Cela peut être la température extérieure (trop chaud ou trop froid), une toxine, un poison, une hémorragie importante à la suite d’une blessure ou d’une opération ou encore un choc émotionnel.
L’âge de la personne peut également influer. Pour un adolescent par exemple, un stress peut trouver son origine dans des situations conflictuelles diverses, qu’elles soient familiales (divorce des parents, etc.) ou scolaires.
Du côté de l’adulte, cela peut être en lien avec la vie quotidienne ou professionnelle. Dans tous les cas, un stress peut être la conséquence d’un traumatisme comme un décès, un accident, une maladie grave, etc. À noter que cela peut être ressenti comme agréable pour une personne et désagréable pour quelqu’un d’autre, selon sa capacité à gérer la situation et selon sa personnalité.i on regarde du côté des causes, tout stimulus qui créé une réponse au stress est appelé facteur de stress.
Cela peut être la température extérieure (trop chaud ou trop froid), une toxine, un poison, une hémorragie importante à la suite d’une blessure ou d’une opération ou encore un choc émotionnel.
Qu’est-ce que le stress positif ?
Le stress positif est aussi appelé stress « aigu ». Celui-ci est bénéfique, car il nous permet de nous adapter à une situation nouvelle. Ainsi, nous restons dans le flux de la vie, en mouvement, adaptables.
Mais concrètement, qu’est-ce que le stress ? Finalement, c’est tout ce qui nous fait sortir de notre routine et nous apprend à gérer les imprévus. Comme quand belle-maman passe à l’improviste et que ton salon ressemble à une ruine. Tu as 3min30 pour mettre tout ce qui dépasse sous le canapé pour sauver l’honneur et éviter ses remarques désobligeantes.
L’adrénaline est alors ton amie. Ou bien encore quand ton boss te demande d’intervenir devant une assemblée de plus de 50 personnes pour faire LA présentation de l’année.
Tu vois ce que je veux dire ?
Pour résumer, il s’agit d’un stress court dont les effets sont régulés grâce aux principes de l’homéostasie (ce qui maintient ton corps en équilibre). Cependant, si la tension ressentie se prolonge, une réponse au stress est donnée, on parle de syndrome général d’adaptation. On voit cela de plus près ?
Qu’est-ce que le stress chronique ?
Hans Selye est un des pionniers des recherches sur le stress. Il a d’abord travaillé sur les animaux. C’est lui qui a mis en avant ce syndrome général d’adaptation.
Concrètement, il s’agit d’une séquence de modifications composée de 3 stades :
- la réaction initiale d’alarme
- la réaction d’adaptation
- la phase d’épuisement.
Voyons de plus près le stress chronique : qu’est-ce que c’est exactement ? Que se passe-t-il dans notre organisme ?
A. La réaction initiale d’alarme ou de fuite
Cette phase dure quelques minutes et elle correspond à une exposition courte à un facteur de stress. L’organisme donne une réponse en urgence, avec un pic d’adrénaline qui se déverse à la fois dans le sang et les terminaisons nerveuses. La tension artérielle augmente, ainsi que le rythme cardiaque.
Cela permet de mobiliser l’énergie, d’avoir une meilleure oxygénation des tissus, une vasoconstriction des vaisseaux, une augmentation de la concentration du sang.
Par ailleurs, le système immunitaire est également stimulé. Toutes les ressources de l’organisme sont donc mobilisées soit pour fuir, soit pour combattre.
Le cerveau prépare l’ensemble du corps à passer à l’action, toutes les sirènes internes sont en marche. C’est un peu comme une alerte générale lancée.
Le système orthosympathique est donc en route.
C’est un peu comme un pilote automatique. C’est lui qui gère la respiration, la digestion, les battements du cœur… bref, tout ce qui nous permet de nous maintenir en vie. Il est opposé au système parasympathique qui lui opère dans les moments calmes, de détente et de sommeil.
Pour reprendre l’exemple dont je parlais concernant le stress positif, imagine que c’est le jour J de l’assemblée à laquelle ton patron t’a demandé de faire un discours.
Cette phase correspond au moment où tu ressens du trac, tu as les mains moites, ton cœur bat vite. Mais tu finis par t’exprimer et tu reviens au calme en passant à l’action. Une fois ces premières secondes passées, cette phase de stress se termine.
B. La réaction d’adaptation ou de résistance
Nous sommes ici dans le cas d’une exposition plus prolongée à un facteur de stress. Dans le cadre de notre exemple de prise de parole, on pourrait imaginer qu’il y a du retard ou qu’un imprévu se produit.
Tu vas donc devoir gérer ton stress un peu plus longtemps que prévu.Tu vas alors chercher la meilleure manière de s’adapter, c’est pour cela qu’on l’appelle la phase d’adaptation.
C’est un peu comme si, dans la réaction d’alarme, tu t’étais engagé dans un sprint de 100 mètres alors que dans cette deuxième phase, c’est plutôt un marathon.
> La production de cortisol en réaction
L’organisme produit alors du cortisol grâce aux glandes surrénales. Cela peut durer de plusieurs jours à plusieurs années. Habituellement, on en sécrète le matin au réveil. Cela nous donne l’impulsion pour nous lever. Ici, il est déversé en continu dans le but de survivre, car, rappelons que nos cellules gardent la mémoire archaïque que « stress » rime avec « danger de mort ».
Prenons un autre exemple : imaginons un supérieur hiérarchique très autoritaire. On ne supporte plus ses réactions, mais on ne sait pas encore si on ose s’opposer à lui ou non. Le mode de pensée s’altère, les insomnies deviennent monnaie courante, l’angoisse augmente.
Une dépression peut s’installer avec une perte de l’estime de soi. Nous sommes ici en état de stress chronique.
Le corps sait réagir face à un ours qui surgit de nulle part ou à un danger. En revanche, il n’est pas fait pour adapter sa réaction face à un chef tyrannique.
C’est plus difficile et la santé s’altère.
Malheureusement aujourd’hui, c’est surtout à des situations d’ordre psychologique induisant un stress prolongé, donc chronique, auquel nous devons faire face.
> Les conséquences du cortisol sur la santé
L’organisme se prépare, jour et nuit, à réagir par une action, mais celle-ci ne vient pas.
Quelque chose est bloqué. Le problème est donc qu’à la longue cette présence continue de cortisol provoque des troubles digestifs, du sommeil (insomnies et réveils nocturnes possibles), une baisse de l’immunité, une augmentation du sucre et des graisses dans le sang.
D’autres dérèglements se manifestent comme de la fatigue, de l’anxiété, des brûlures d’estomac, des maux de tête, des difficultés à se concentrer, une perte d’appétit ou au contraire de la boulimie, troubles alimentaires, etc.
Le blocage peut se situer à plusieurs plans :
- physique avec des tensions ou des contractures musculaires ;
- émotionnel : on n’arrive pas à dépasser quelque chose. C’est souvent une peur ;
- cognitif : les pensées tournent en boucle sans pouvoir entrevoir de solution.
Il s’agit d’un blocage du système parasympathique qui n’est plus en mesure d’opérer un retour au calme, de nous régénérer.
C. La phase d’épuisement
C’est la phase la plus longue des trois. On se trouve exposé de manière prolongée au facteur de stress. L’organisme ne peut plus s’adapter. Il tente de relancer des phases d’alarme avec un nouveau pic d’adrénaline.
C’est comme si l’organisme essayait de débloquer les choses par l’intermédiaire de palpitations, de l’angoisse, des transpirations pendant la nuit, etc.
Il y a alors un effondrement d’un point de vue physique et psychique. L’organisme entre dans ses réserves. Des symptômes tels que la dépression ou des pathologies lourdes peuvent apparaître, comme un infarctus, un cancer, etc.
On le verra plus longuement dans la partie suivante. Un burn-out peut également se produire.
Ici on ne parvient pas à s’adapter à une situation extérieure, on ne sait pas quelle action entreprendre. Et comme l’humain est très bien fait, le cerveau ne nous lâche pas tant que nous n’avons pas trouvé une solution ou pris une décision.
En attendant cette phase salvatrice, l’organisme opère une énième tentative pour relancer le mouvement. Il envoie l’émotion bloquée dans le corps où elle va se manifester par différents symptômes. C’est pourquoi il est plutôt positif de voir des plaques d’eczéma apparaître ou des crises de larmes par exemple. C’est un signe que le corps tente de guérir.
Mais pourquoi finalement n’arrivons-nous pas à trouver une solution ? Parce que souvent, nous nous trompons sur la véritable origine de notre stress. Ainsi, il faut « creuser » et aller chercher plus profondément que ce que l’on imagine. Pour cela, la kinésiologie est par exemple une excellente forme de thérapie.
2. Les conséquences du stress sur la santé
Nous avons répondu à la question « que sont le stress et le stress chronique ? ».
Maintenant, il faut savoir qu’ils engendrent de multiples conséquences sur la santé. Je te propose de faire le point sur les principales.ous avons répondu à la question « c’est quoi le stress ? » Maintenant, il faut savoir qu’il engendre de multiples conséquences pour la santé.
Je te propose de faire le point sur les principales.
Un vieillissement accéléré
En cas de stress chronique, nos chromosomes vieillissent plus rapidement et le cœur travaille davantage. En effet, avec l’adrénaline, il se contracte plus vite et les vaisseaux sanguins s’usent de manière plus rapide.
Dans un contexte « normal », on évalue le vieillissement via le stress oxydatif. Les radicaux libres interviennent pour détruire des corps étrangers. Ils ont un pouvoir oxydant élevé, ce qui est en lien avec le vieillissement.
Quand un stress adaptatif a lieu, ceux-ci enclenchent des mécanismes de survie ou de réparation des cellules.
En revanche, quand le stress devient chronique, un déséquilibre peut s’installer et l’organisme n’est plus capable de neutraliser l’action des radicaux libres. Ils créent alors des dommages au niveau des cellules, à l’origine de l’accélération du processus de vieillissement (au niveau cutané notamment) et de pathologies qui y sont liées.
L’affaiblissement des défenses immunitaires
En cas de stress chronique, l’organisme produit une grande quantité de cortisol.
Cela affaiblit notamment les défenses immunitaires. De ce fait, nous sommes plus sensibles et plus vulnérables à certaines maladies.
D’où l’importance d’apprendre à bien gérer son stress comme nous le verrons dans la partie suivante.
Garde bien en tête que pour t’assurer une bonne immunité, il est essentiel de bien manger également !
Un dérèglement digestif
Pour bien digérer, il est essentiel d’être détendu lorsqu’on mange.
C’est pour cela que l’on conseille notamment de réaliser 5 minutes de cohérence cardiaque avant un repas.
Cela permet d’activer le système parasympathique et détendre ainsi l’organisme pour bien digérer. Dans le cas contraire, le stress a une influence sur la digestion. Le cerveau choisit ses priorités parmi les organes quand tu es soumis à un stress, et la digestion n’en fait pas partie.
Ainsi, on peut souffrir de nausées, de crampes, de constipation ou de diarrhée.
Une aggravation des maladies cardiovasculaires
Sous l’action de l’adrénaline, le cœur se contracte plus vite et s’use à cause du stress.
L’ensemble du système cardiovasculaire se trouve alors sollicité de manière trop importante. Cela entraîne alors de l’hypertension, des troubles respiratoires et des maladies cardiovasculaires.
Un dérèglement hormonal
Le stress, surtout chronique, est décidément notre ennemi.
Il peut mener la vie dure notamment aux femmes en provoquant un dérèglement hormonal. Celui-ci se traduit par une disparition possible des menstruations (de manière momentanée).
Il peut aussi se manifester par une accentuation des symptômes de la ménopause tels que les bouffées de chaleur.
La prise de poids
Nous avons déjà parlé du cortisol, qu’on pourrait qualifier d’hormone du stress. Il déclenche une envie d’aliments sucrés.
Et si on n’arrive pas à résister, on peut prendre du poids, pour peu qu’on ne fasse pas une activité physique régulière.
Nous savons aussi qu’en cas de stress chronique, nous sommes plus irritables, plus fatigués et la sensation de faim, avec l’envie de sucre, s’installe. Quand nous mangeons du sucre, des endorphines sont libérées, amenant une sensation de bien-être (de courte durée). Nous avons alors envie de manger de plus en plus de sucre.
De plus, le cortisol fait prendre de la graisse au niveau abdominal, induit une rétention d’eau et te fait passer en mode « économie ». Concrètement, tu vas stocker les calories en cas d’éventuel effort important à fournir pour fuir la source de stress. À l’inverse, certaines personnes vont brûler davantage de calories lorsqu’elles sont soumises à un stress important.
Le stress peut entraîner d’autres maux et maladies tels que l’asthme, le psoriasis, l’eczéma, les migraines. Cela peut également toucher le taux de cholestérol. En effet, le foie en produit davantage pour que l’organisme puisse avoir l’énergie nécessaire pour affronter le stress.
Tu auras donc bien compris qu’il ne faut pas sous-estimer le stress et ne pas le laisser s’installer durablement. Je te propose maintenant de voir comment lutter contre le stress avec des méthodes naturelles.
3. Comment lutter contre le stress naturellement ?
Les plantes adaptogènes
Les plantes adaptogènes sont une catégorie de plantes que l’on utilise en réponse au stress.
On peut les utiliser en préventif aussi bien qu’en curatif. Elles soutiennent et renforcent les réflexes d’adaptation. Ces plantes ont également la capacité de renforcer notre résistance physique, peuvent améliorer notre mémoire, etc. Elles ont de nombreux bienfaits et ne modifient pas nos paramètres biologiques, n’ont pas d’effets secondaires.
Alors, pour le stress, quelles sont les meilleures plantes adaptogènes ? Je te propose d’en voir deux de plus près.
L’ashwagandha
L’ashwagandha (Withania somnifera) aussi appelé ginseng blanc ou ginseng indien, est une plante utilisée en médecine ayurvédique depuis des milliers d’années.
Elle permet à l’organisme de mieux résister au stress physiologique et psychologique. Elle est tonifiante, revitalisante tout en étant calmante.
En effet, ses priorités aussi bien tranquillisantes que stimulantes sont intéressantes en cas d’épuisement des glandes surrénales. Par ailleurs, l’ashwagandha régule le système immunitaire.
On peut l’utiliser à long terme, elle ne présente pas d’effets secondaires. Tu veux en savoir plus sur cette plante adaptogène ? Tu peux consulter cet article.
La rhodiola rosea
Autre plante adaptogène majeure, la rhodiola rose stimule les mécanismes physiologiques du stress chronique.
Elle active également le système immunitaire, est anti-inflammatoire, réduit la fatigue, diminue les troubles du comportement alimentaire et améliore les performances intellectuelles (dans le cadre d’examens par exemple) et physiques.
N’hésite pas à demander conseil à ton naturopathe pour savoir comment les utiliser.
Les techniques de relaxation
Différentes techniques de relaxation existent et permettent de mieux gérer nos émotions et le stress.
On parle souvent de méditation, de sophrologie, de yoga, et également de médecine alternative. Je te propose de partager quelques mots avec toi au sujet de deux techniques en particulier.
La cohérence cardiaque
Il s’agit d’une technique de respiration à pratiquer au quotidien. On conseille de réaliser 5 min de cohérence cardiaque 3 fois par jour pour en ressentir les nombreux bienfaits, parmi lesquels la gestion du stress et la baisse du niveau de cortisol. Cette pratique induit un recentrage et permet de se ressourcer. Elle agit également sur le système immunitaire. C’est un réflexe facile à adopter et une bonne manière de prendre soin de toi !
Soma Breath
Si tu me suis sur les réseaux sociaux, tu sais à quel point Soma Breath m’est chère !
Il s’agit d’une technique respiratoire, mais pas seulement. C’est un mélange des meilleures pratiques corporelles amenant à une transformation profonde sur plusieurs plans : physique, mental et spirituel. Elle est basée sur le Pranayama, une méthode ancestrale du souffle effectuée via la connaissance et le contrôle du Prana, qui correspond à l’énergie vitale universelle. Elle présente de nombreux bienfaits :
- augmentation des niveaux d’énergie et d’endurance ;
- renforcement du système immunitaire ;
- révélation de ton plein potentiel ;
- relance du processus naturel d’autoguérison de l’organisme grâce à des exercices de respirations simples ;
- et surtout dans le cadre de cet article, elle permet une élimination du stress et de ses conséquences néfastes sur l’organisme.
Les fleurs de Bach
Les fleurs de Bach ont été élaborées par le Dr Edward Bach dans les années 1930. Il partait du principe que la maladie vient du fait que nous ne tenons pas assez compte de nos émotions, qui sont déclenchées par les événements de nos vies.
Et ne pas s’occuper de ses émotions laisse la possibilité à des affections de s’introduire. Une grande peur, une colère importante ou encore de la frustration ou de la tristesse non gérées finiront pas s’installer à long terme et créer des maladies. Concrètement, le corps finira par s’exprimer.
Il est primordial d’accueillir tes émotions, qui sont le langage de ton corps. C’est ainsi que le Dr Bach a créé ses 38 élixirs de fleurs.
Les propriétés des fleurs de Bach
Elles sont destinées à tous, enfants, adultes et même aux animaux.
Ce ne sont pas des médicaments, elles ne présentent pas d’effets secondaires ni d’accoutumance. Si on se trompe de fleur, il n’y aura aucune toxicité, il ne se passera rien. Concrètement, les fleurs de Bach vont transmettre une information vibratoire.
On peut les utiliser dans les situations d’urgence, avec le Rescue, mais aussi pour des émotions passagères (un examen, un déménagement, un deuil, pour un rendez-vous qui génère du stress, etc.). Par ailleurs, on peut utiliser les fleurs de Bach lorsqu’on ressent des émotions présentes depuis longtemps et qui résonnent encore en nous, générant une réaction physiologique. On peut les utiliser dans une démarche de développement personnel.
Les différents groupes des Fleurs de Bach
Elles sont classées en différents groupes, pour des états :
- de peur ;
- d’incertitude ;
- de manque d’intérêt pour le présent ;
- de solitude ;
- d’hypersensibilité aux influences et aux idées ;
- d’abattement, de désespoir ;
- de préoccupation excessive du bien-être d’autrui.
Je te conseille de te rapprocher de ton naturopathe qui pourra t’aider à trouver les fleurs dont tu as besoin. D’autant plus que maintenant que tu as pris connaissance de cet article, tu auras plus d’éléments pour discuter avec lui et être acteur de ta prise en charge.
Les huiles essentielles
Les plantes aromatiques, qui permettent d’obtenir les huiles essentielles, contiennent de nombreuses molécules très intéressantes en cas de stress.
Elles ont des propriétés calmantes, antispasmodiques, anxiolytiques, sédatives, vasodilatatrices. Leur effet calmant va stimuler le système parasympathique (tu te souviens, celui qui permet le retour au calme) et va inhiber le système orthosympathique. Les huiles essentielles peuvent ainsi agir en profondeur et rééquilibrer le système nerveux.
On peut notamment citer les huiles essentielles suivantes :
- petit grain bigarade ;
- lavande vraie ;
- orange douce ;
- camomille noble ;
- bergamote ;
- ylang-ylang ;
- litsée citronnée, etc.
Pour le stress, quelle est la meilleure manière d’utiliser les huiles essentielles ? On peut s’en servir de plusieurs manières : en diffusion, en olfaction (à même le flacon ou sur un mouchoir par exemple), sur le plexus solaire ou à l’intérieur des poignets.
N’hésite pas à en sentir quelques-unes et choisis celles qui te plaisent le plus. Demande conseil à ton pharmacien, ton naturopathe ou un aromathérapeute. L’utilisation des huiles essentielles n’est pas neutre, de nombreuses contre-indications existent, il est important d’en avoir conscience.
Conclusion sur le stress
Tu sais maintenant tout (ou presque) sur le stress. J’espère que mon article t’a permis de mieux comprendre son fonctionnement.
Commencer à pouvoir répondre à la question « Qu’est-ce que le stress ? » est le début d’un processus qui t’aidera à identifier ce qui se passe en toi pour mieux le gérer au quotidien. N’hésite pas à explorer les différentes pistes que je te donne pour lutter contre le stress naturellement. Apprendre à faire cela tout en mangeant sainement et en pratiquant une activité physique régulière est la clé pour t’assurer une bonne santé.
Je te donne rendez-vous dans mon podcast santé et nutrition pour en savoir plus. Dans tous les cas, n’oublie pas une chose essentielle : fais de ton mieux avant tout, et prends bien soin de toi !
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