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Nutrition

Qu’est ce que l’alimentation symbolique ?

10 mai 2021
12 min
Plaisir alimentation saine

Dans mon podcast, j’ai eu le grand plaisir d’échanger avec Carole Prost, naturopathe et formatrice au sujet de l’alimentation symbolique. J’ai eu la chance de l’avoir comme enseignante pendant mes études et je suis ainsi doublement heureuse de l’avoir accueillie dans Guérir et Grandir. Je vous propose de reprendre notre conversation et de comprendre pourquoi on dit qu’on est ce que l’on mange. Ensuite, nous étudierons de plus près les envies de sucre, les intolérances et les allergies alimentaires. Nous terminerons par des pistes pour retrouver son indépendance par rapport à la nourriture.

Pourquoi dit-on qu’on est ce que l’on mange ?

Une dimension physiologique

Pour bien comprendre l’alimentation symbolique, nous avons tout d’abord échangé avec Carole sur une chose essentielle : pourquoi dit-on qu’on est ce que l’on mange ? J’avais déjà consacré un article et un podcast sur le sujet, tu peux t’y référer : On est ce que l’on mange – L’expérience qui le prouve.

La transformation d’aliments en éléments de l’organisme

Comme l’explique mon invitée, c’est surtout très physiologique. En effet, il s’agit de la résultante d’un métabolisme : nous ingérons de la matière et nous la transformons, ce qui est extraordinaire en soi. À partir d’œufs, de légumes, de fruits, de viande, de poisson, etc., nous fabriquons des cheveux, de la peau, des os, des ongles, etc.

En effet, tous les jours, notre « usine interne » fonctionne avec ce que nous pourrions appeler un matériau que nous allons chercher à l’extérieur. Soit nous avons besoin de l’autre, soit nous nous suffisons à nous-mêmes. Dans tous les cas il faut aller chercher cet aliment, le transformer ou le consommer brut pour le métaboliser. Potentiellement, nous pouvons aussi nous intoxiquer et nous mettre en danger. En effet, quand on mange, notre système immunitaire va s’activer parce que mettons à l’intérieur de notre corps une substance étrangère. Il ne sait pas si c’est un poison, si cela va être bénéfique, ou si on veut aller plus loin si nous allons mourir dans les minutes qui viennent. Il est important de comprendre que c’est un gros stress pour un organisme de manger.

La di-gestion : une dualité à gérer

Après un repas, nous digérons, nous gérons la dualité, ce qui vient de l’extérieur et ce qui est notre intériorité. Nous disons bien « di-gérer » et donc à travers cette action de di-gestion, nous allons intégrer la matière. Nous allons faire en sorte que la matière intègre notre organisme et devienne nos cellules, et favorise la régénération de ce corps. Rudolph Steiner disait « on se rend malades en mangeant et on se guérit en digérant ». Ainsi, le fait de dire que nous sommes ce que nous mangeons est un phénomène physique, physiologique avant tout, qui nous construit et qui fait de nous ce que nous sommes. C’est un premier pas important pour comprendre l’alimentation symbolique.

Une dimension psychoémotionnelle

L’influence de notre environnement

Dans un deuxième temps, nous pouvons prendre en compte la dimension psychoémotionnelle, c’est-à-dire l’influence du milieu dans lequel nous vivons. Prenons l’exemple d’une personne qui naît dans une famille française au milieu du 20ème siècle et qui a conu les restrictions alimentaires et les tickets de rationnement. Nous avons oublié tout cela car le temps passe très vite. En effet, nous sommes dans une évolution complètement exponentielle, nous avons l’impression que c’était un autre siècle mais il s’agit bien de parents pour certains, ou de grands-parents ou d’arrière-grands-parents. Nous restons proches de personnes qui ont vécu ces événements. Et ces personnes, qui ont vécu dans cette énergie, vont se créer des croyances autour de l’alimentation, en lien avec l’impact psychoémotionnel de l’environnement dans lequel elles étaient dans les années 50-60-70.

Les changements dans l’alimentation au fil du temps

Ensuite, nous pouvons observer un tournant dans les années 70. Après 1968, une libération de la parole, des actes, des corps s’est produite, et à l’échelle mondiale, une libération des échanges au niveau commercial. Concrètement, avant nous mangions (ou en tout cas nos parents/grands-parents ou arrière-grands-parents) à peu près la même chose selon les saisons du lundi au vendredi. Les repas du week-end étaient différents, avec notamment le poulet du dimanche, et le gâteau du dimanche en dessert. Nous sommes ici vraiment dans une notion de communauté, de clan autour de l’alimentation, avec des traditions alimentaires fortes jusque dans les années 70-80.

Par la suite, chaque décennie a apporté son lot de changements et de découvertes. Il convient de les mettre en lien avec les changements dans la famille aussi, dans la société, et donc dans l’environnement de la personne. Tout cela construit notre relation à l’alimentation et c’est ce qui fait que nous sommes ce que nous mangeons :

  • le produit en lui-même ;
  • la façon dont on le digère (donc on gère la dualité et la relation au monde) ;
  • l’influence de la société et de la famille.

L’impact de l’alimentation moderne

Une grande évolution s’est produite entre la nourriture des années 60 et l’alimentation moderne. Une ouverture sur le monde a lieu depuis les années 90. Nous sommes dans l’ère de la surconsommation alimentaire avec les grandes surfaces, le caddie plein, le début de la malbouffe dans la cuisine du quotidien. Petit à petit, nous avons vu arriver les additifs, les textures, les saveurs (saveur poulet, barbecue, etc.). C’est ce que nous pouvons appeler l’époque de la dénaturalisation. À partir des années 2000, s’est produite une ouverture vers le monde avec les épices, les cuisines du monde. C’est positif car cela a amené des gens à découvrir des pays, des cultures. Nous pouvons également citer les émissions de cuisine qui ont contribué à une vision plus large de la nourriture.

D’un côté, c’est bénéfique mais d’un autre côté, cela fait trop d’informations. On observe une perte de sens et du lien avec la terre. Nous oublions également la notion de biotope selon laquelle nous sommes faits pour manger les aliments qui poussent sur la terre qui nous a vus naître. En réalité, nous sommes des hybrides, entre ce côté terroir, avec une terre qui a une signification, une composition particulière qui va donner une composition et des propriétés spécifiques aux aliments.

Et d’un autre côté, nous sommes tous connectés, mondialisés. Un jour nous pouvons manger italien, puis tex mex le lendemain et un poulet/frites le jour d’après, etc. Pour des gens adaptés, cela va bien se passer et pour d’autres moins adaptés ce sera plus complexe sur la sphère psychoémotionnelle et biochimique (nous pouvons nous demander : qu’est-ce qu’il se passe dans les échanges et la physiologie humaine ?) et dans la sphère structurelle (comment cela va se matérialiser dans le corps ?).

L’alimentation symbolique : que disent nos envies de sucre ?

Nous disons souvent que si une personne a des fringales de sucre, il peut y avoir de nombreuses raisons : cela peut être :

  • une candidose digestive ;
  • une disbyose intestinale ;
  • un manque de protéines, qui peut engendrer un manque de neurotransmetteurs et donc des envies de sucre.

Le sucre, source d’énergie

D’un point de vue de l’alimentation symbolique, le sucre touche la problématique de la relation, nous ne sommes pas dans la construction, la structure, comme avec les protéines. Ici nous sommes dans l’énergie, nous amenons du carburant à la cellule et à l’organisme de manière générale. Nous pouvons alors nous demander ce qui fait que nous avons besoin d’autant d’énergie pour fonctionner au quotidien ? Un être humain lambda a besoin de tant de kilocalories par jour (on retrouve ici l’aspect diététique) ou de kilojoules où là on est sur quelque chose de plus énergétique. Parfois, tel être humain a besoin du double sinon il n’est pas bien. L’important est de ne pas juger. Ceci étant, tu sais à quel point le sucre ultra raffiné est mauvais pour la santé.

Le lien entre le sucre et la mère

Seulement, nous pouvons nous demander pourquoi une personne a autant besoin de manger de sucre au quotidien. Nous pouvons peut-être nous dire qu’elle n’arrive pas à avancer toute seule, qu’elle a peut être besoin d’être en permanence en lien pour avancer dans son quotidien. Le sucre ramène au lien à la mère intérieure, c’est la mère de l’intérieur du ventre, de l’intérieur de l’utérus. La relation au sucre se passe au moment de l’implantation, cela a été mis en avant par Olivier Soulié. L’utérus doit se gorger de glycogène au moment de l’implantation de l’œuf. Puis pendant 9 neuf mois, nous sommes à l’abri comme dans une sorte de caisson et nous pouvons nous nourrir autant que nous voulons via le cordon ombilical.

À la naissance, le sucre du lait nous maintient dans un état de dépendance et petit à petit, le bébé prend son autonomie. C’est pour cela que nous parlons de sevrage du lait. Si celui-ci se déroule bien, il n’y aura pas de problème. En revanche, aujourd’hui il y a des personnes qui ont besoin de sucre toutes les deux heures comme un nourrisson peut avoir besoin de lait. Il faut voir notamment si la maman a considéré que dès que son enfant pleurait, il avait forcément faim et lui donnait son lait de manière « automatique ». Dans les faits, souvent un bébé pleure car il a besoin d’un câlin, de présence.

Je t’invite vraiment à écouter mon échange avec Carole Prost où nous détaillons tout ces éléments avec précision.

L’alimentation symbolique : que signifient les intolérances et les allergies alimentaires ?

Nous observons de plus en plus d’intolérances et d’allergies alimentaires. Il faut certes bien reconnaître qu’après la Seconde Guerre mondiale, il a fallu s’organiser rapidement pour assurer à chacun des ressources alimentaires. Seulement, le procédé d’agriculture intensive a considérablement réduit la valeur nutritionnelle des aliments. Et si nous prenons l’exemple du blé, celui d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celui de l’époque. Pour ces raisons, toutes ces intolérances et allergies se développent.

Sans parler des aliments ultra-transformés qui compliquent la manière dont nous les gérons et surtout les di-gérons. En effet, toutes ces transformations dans les aliments font que le corps ne reconnaît plus rien. C’est du « non-soi », et l’organisme considère ces aliments comme néfastes, parfois dangereux et le système immunitaire s’emballe.

De plus, selon les périodes, nous pouvons observer des intolérances à tout, par exemple aussi bien le gluten que les produits laitiers. Dans l’alimentation symbolique, ces derniers sont en lien avec la mère, et le gluten avec le père. À un moment donné, nous avons besoin de voler de nos propres ailes, prendre notre indépendance. Nous pouvons alors tout enlever de notre alimentation pendant un temps puis les réintroduire petit à petit quand cela va mieux.

Comment retrouver son indépendance par rapport à la nourriture ?

Un travail holistique

Je te propose de reprendre l’exemple du sucre développé plus haut. Tu as des envies de sucre très fréquentes et tu as du mal à t’en défaire ? Tout d’abord, prends bien conscience qu’il s’agit d’un travail global, holistique qui nécessite un accompagnement et du temps. Il convient dans un premier temps d’établir un lien avec ses envies alimentaires, afin d’avoir une sorte de grille de lecture et comprendre son fonctionnement. Dans un deuxième temps, il est important de travailler sur l’autonomie, pour retrouver son indépendance progressivement.

L’exemple de la candidose

Dans l’épisode de mon podcast, avec Carole nous parlons de la candidose. Dans ce cas, une personne est vulnérable, se laisse envahir, parasiter (sache qu’il s’agit d’un champignon, et donc d’un parasite). Si à l’extérieur, je me laisse parasiter, à l’intérieur, je laisse à ces parasites tout le loisir de se développer. Et ces parasites se nourrissent de sucre. Physiologiquement, cela explique l’envie de sucre grandissante. Avec une dépendance qui va crescendo.

L’importance de se donner de l’amour

Petit à petit, cela va créer une inflammation, avec de la colère. En naturopathie, nous invitons alors la personne à voir ce qu’elle souhaite pour elle au quotidien, de revoir sa façon de considérer ses aliments. Il est alors fondamental de se donner une qualité d’aliments que nous pensons mériter. Si nous ne nous aimons pas, nous allons nous nourrir avec des aliments remplis de… calories vides, pas sains. En revanche, si nous apprenons à nous apporter de l’amour, la donne change considérablement. En parallèle, il faut bien entendu apprendre les bases de la nutrition pour connaître ce qui est bon ou pas pour la santé.

Ainsi, nous nous mettons peu à peu à reconsidérer notre façon de nous nourrir, de faire nos courses. Nous choisissons plutôt des aliments qui ont été obtenus dans de bonnes conditions, grâce au travail de personnes passionnées. En effet, nous savons d’où ils viennent et tissons des liens avec ces gens. Nous revenons à une alimentation plus noble et plus respectueuse de nous-même comme de la nature.

 

Si tu souhaites aller plus loin, je t’invite à découvrir l’état de ta santé en moins de 10 minutes.

 

Des soucis comme un mauvais sommeil ou des problèmes digestifs sont souvent les précurseurs d’un problème de santé plus profond. Ignorés, ils peuvent mener à des maladies chroniques, qui ont augmenté de plus de 73 % ces dix dernières années.

 

Définir ton Score Santé est la première étape essentielle pour faire le point et connaitre les axes d’amélioration.

 

Ce test te donne un aperçu de ton état actuel. Il réunit les questions principales que je pose à mes clients en cabinet lors d’une première consultation.

Conclusion

 

 

L’alimentation symbolique est un vaste sujet qui pourrait faire l’objet de nombreux articles et épisodes de podcast. Tu as notamment compris pourquoi nous disons que l’on est ce que l’on mange. Cela t’aura surement permis de prendre du recul sur l’alimentation moderne si ce n’était pas déjà le cas et l’impact de ton environnement sur ton assiette. Ensuite, si comme de nombreuses personnes, tu as une relation difficile avec le sucre, tu auras compris les causes possibles et surtout comment retrouver ton indépendance. Prends le temps d’écouter mon échange avec Carole Prost. Il te donnera encore plus de clés.

Dans tous les cas, prends bien soin de toi et n’oublie pas qu’il faut du temps pour intégrer tout changement ainsi que de la bienveillance envers soi-même.

 

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