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Phytothérapie

Entre pouvoir de guérison et médecine holistique : la puissance des huiles essentielles expliquée

27 décembre 2022
12 min
Huiles essentielles

Comment les huiles essentielles ont-elles été créées ? Comment consommer les huiles essentielles ? Quelles sont leurs propriétés ? Quels sont les dangers ? Quelle quantité appliquer ? Comment avoir une approche holistique de sa santé grâce aux huiles essentielles ?

 

 

Les huiles essentielles sont devenues très populaires au cours des dernières décennies. On les retrouve dans de nombreux produits de soin, d’entretien, ou encore de cosmétiques. En application locale, diffusées dans l’air ambiant ou en les avalant, elles sont très puissantes et s’utilisent avec précaution. Chaque année, elles sont d’ailleurs à l’origine de nombreux cas d’intoxication et d’allergies. Véritable médecine, aujourd’hui adoubée par la communauté scientifique, l’aromathérapie peut être un grand atout pour ta santé au quotidien. Mais tu verras qu’on peut aller encore plus loin, notamment en s’intéressant aux propriétés énergétiques et identitaires des plantes naturelles desquelles sont issues les huiles essentielles. Ces informations permettent de faire le meilleur usage possible des huiles essentielles.

 

Cet article est fondé sur l’épisode du podcast Guérir et Grandir intitulé Le pouvoir des huiles essentielles. Lisa y interroge Elske Miles, aromathérapeuthe, réflexologue, auteure et formatrice en France et à l’étranger, une véritable référence en la matière !

Pour écouter l’épisode du podcast, tu peux te rendre sur ce lien ou le retrouver en fin de cet article. 

D’où vient l’aromathérapie ? Quelle est son origine ?

Savais-tu que l’aromathérapie avait été inventée presque par hasard par un Français ? Comme nous l’explique Elske dans le podcast, tout a commencé au début du XXe siècle : René-Maurice Gattefossé, parfumeur français, est victime d’une explosion dans son laboratoire et se retrouve très gravement brûlé, en particulier du côté gauche de son corps, au niveau du visage et de la main. 

Devant l’inefficacité des soins proposés à l’époque et n’ayant plus rien à perdre, il demande au personnel soignant d’appliquer sur ses blessures et ses tissus nécrosés un produit issu de la distillation (un procédé d’extraction par la vapeur d’eau commun dans son métier) : de l’huile essentielle de lavande vraie. 

 

Le soulagement a, apparemment, été immédiat pour lui. Un mois après les premières applications d’huile essentielle, René-Maurice Gattefossé avait parfaitement cicatrisé. Difficile à croire ? Des images d’archive utilisées dans différents documentaires viennent étayer ce récit, selon Elske. On peut y voir le parfumeur, quelques années après son accident, sans aucune marque, aucune cicatrice, en pleine santé.

René-Maurice Gattefossé


C’est avec cette mésaventure que René-Maurice Gattefossé s’est rendu compte de la puissance antibactérienne, cicatrisante et calmante de l’huile essentielle de lavande. Il ne s’est donc pas arrêté là et s’est mis à travailler sur de
nombreuses huiles essentielles distillées. 

C’est ainsi qu’il a découvert qu’il y avait tout un arsenal de plantes utilisées traditionnellement en France pour la parfumerie depuis le XVIIe siècle qui pouvaient aussi servir à soigner. Son premier ouvrage employant le terme d’aromathérapie est sorti dans les années 1930, plus d’une vingtaine d’années après son accident.

 

Ce n’est que plus tard que l’autre facette de l’aromathérapie sera développée par l’école anglo-saxonne : celle des massages aux huiles essentielles très diluées. « C’est une autre forme d’aromathérapie qui est responsable de sa vulgarisation comme médecine douce, ça sent bon, tout le monde adore ! », souligne Elske qui précise toutefois qu’à son avis, le terme de « médecine douce » est loin d’être approprié.

Pourquoi l’aromathérapie n’est pas une médecine douce ?

L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie. Son but est de soigner, mais aussi de prévenir certains maux. Elle joue également un rôle pour la santé mentale ou encore la découverte de soi et l’introspection. « Ce n’est pas une médecine douce, mais bien une médecine naturelle extrêmement puissante et efficace, qu’il faut aborder avec prudence, précautions et avec des connaissances », indique Elske.

Elle explique par exemple que certaines huiles essentielles sont toxiques pour le système nerveux et ont le pouvoir de détruire la gaine de protection située autour des nerfs. « Sans vouloir effrayer les (lecteurs), avec les huiles essentielles, vous pouvez induire un coma ou même tuer quelqu’un ! C’est pour ça qu’elles sont vendues en petits flacons. C’est extrêmement concentré, du fait de la distillation, et ça n’a rien à voir avec la plante fraîche ou macérée. »

Comment se sert-on des huiles essentielles ?

On peut utiliser les huiles essentielles sous plusieurs formes, mais attention, toutes ne sont pas adaptées à l’ensemble des utilisations possibles. Ce n’est pas parce qu’on peut appliquer une huile essentielle localement qu’on va pouvoir aussi l’ingérer ou la diffuser. D’où l’importance de bien se renseigner sur l’utilisation propre de chaque huile essentielle. De nombreuses contre-indications existent, notamment chez la femme enceinte ou allaitante, mais aussi chez les enfants, en particulier les enfants de moins de trois ans.

L'utilisation cutanée directe

Que ce soit pour soigner un état infectieux, inflammatoire ou encore spasmodique, le premier usage pour les huiles essentielles, c’est la voie cutanée. « En application cutanée, le dosage est extrêmement important. On considère qu’une application est massive à partir de 8 gouttes jusqu’à 4 fois par jour. L’application se fait en vis-à-vis de l’organe concerné. Par exemple, si vous avez un problème au niveau de la sphère respiratoire, on appliquera sur le thorax ou dans le dos. Si c’est une cystite, ça sera le bas ventre. Donc quand on l’applique pure, de la sorte, il faut bien vérifier qu’elle ne soit pas agressive pour la peau, ni toxique ou neurotoxique », indique Elske.

L’huile essentielle comme parfum

Peut-être que l’odeur de certaines huiles essentielles t’apaise, te booste, te rappelle de beaux souvenirs ou tout simplement te fait sourire instantanément. Il peut donc sembler logique de souhaiter les porter sur soi en parfum. Garde toutefois à l’esprit que pures, la plupart des huiles essentielles entrent dans le corps via la peau. L’odeur disparaît donc au bout de quelques minutes ! Pour se parfumer avec les huiles essentielles, Elske conseille de les diluer dans une huile végétale neutre ou dans une cire.

 

Sur ce point, Lisa a son avis : pour elle, il est important de ne pas essayer de trop camoufler son odeur naturelle. On voit tellement de nos jours dans l’industrie du parfum chimique ou dans celle de la cosmétique, des produits dont le but est de cacher l’odeur ou pire encore, de supprimer toute transpiration du corps. Pourtant, quand on y réfléchit, l’odeur naturelle de son enfant, de son partenaire, sont des piliers de notre bien-être. 

 

« Il y a dans l’odeur naturelle cette dimension hormonale et identitaire essentielle à notre équilibre. Lorsque l’on est en bonne santé et que l’on a une alimentation saine, notre odeur est relativement neutre. Ainsi, depuis quelque temps, je n’utilise plus de savon sous la douche, juste des huiles végétales. De même que je ne me parfume pas, je mets juste quelques gouttes d’huile essentielle de jasmin. Cela reste subtil et ça ne tient pas longtemps, mais ça m’apaise. Ça me nourrit et ça me fait monter en vibrations », précise Lisa. 

C’est donc important de ne pas chercher à cacher, mais plutôt à révéler et à reconnecter cet aspect de nous qui est déjà là, et les huiles essentielles sont toutes indiquées dans ce cas-là.

Citron, menthe poivrée, thym, ravintsara, etc. Il existe une grande diversité d’huiles essentielles compatibles avec la voie cutanée. Tu peux consulter cet article pour découvrir 10 huiles essentielles qu’il est possible d’appliquer localement. On retrouve par exemple le tea tree, l’angélique, l’orange douce, l’eucalyptus, etc. Pour concocter toi-même ton produit à base d’huile essentielle et d’huile végétale, retiens que :

Dans le cas de problèmes musculaires ou articulaireson fera en sorte d’obtenir une dilution entre 10 % et 15 %
Pour un effet calmant, anti-stress ou des troubles nerveuxla dilution tourne autour de 5 %
Pour de la cosméto ou du parfumle taux de dilution se situera entre 0,5 % et 3 %

Pour obtenir ces pourcentages, il faut savoir que 1 % correspond à 1 goutte d’huile essentielle pour 100 gouttes d’huile végétale. Donc si tu dois diluer à 5 %, il te faudra mettre 5 gouttes d’huile essentielle pour 100 gouttes d’huile végétale dans un flacon.

Ingérer les huiles essentielles

La voie orale peut s’avérer très utile pour prendre les huiles essentielles qui seraient corrosives pour la peau comme l’origan ou la cannelle par exemple. On estime aussi qu’ingérer des huiles essentielles pour traiter tout ce qui se rapporte à la sphère des infections est particulièrement efficace. Mais attention, avant d’avaler une huile essentielle, vérifie toujours que cela est possible et à quelle dose. L’idéal est d’être accompagné·e par un aromathérapeute. 

Les principaux risques sont des troubles digestifs ou neuropsychiques et peuvent aller jusqu’à de graves atteintes du foie, des insuffisances rénales, des convulsions, voire des comas. Selon le site QueChoisir.org, « La plupart des incidents recensés en France concernent des enfants de 1 à 4 ans (60 %) et sont accidentels. Mais les adultes peuvent eux aussi être victimes d’intoxications. En cas d’incident, il est important de contacter rapidement un centre antipoison ou un service d’urgences, en précisant l’huile ingérée et le dosage, mais aussi l’âge de la victime et les symptômes qu’elle présente. » 

Menthe poivrée, citron, ravintsara, etc. Tu trouveras ici un tableau récapitulatif des huiles essentielles, faciles à trouver en France, et qu’il est possible d’ingérer et par quel moyen.

La voie olfactive

La voie olfactive est idéale pour travailler sur la dimension émotionnelle et psychique, selon Elske. « Le nez, c’est notre station météo, ce qui fait la pluie et le beau temps. L’odeur influe sur notre humeur et par ricochet sur tout notre système endocrinien. Par l’olfaction, on rentre également au contact du système limbique qui fait la jonction entre le cortex (le cerveau qui décide, qui dit “j’aime ou je n’aime pas cette odeur”) et le système reptilien (en lien avec le système nerveux autonome, le pulsionnel comme la recherche de partenaire, de nourriture, le danger). » Par conséquent, sentir les huiles essentielles peut autant avoir un impact positif que négatif. Cela peut nous alerter, nous rappeler un souvenir très désagréable ou nous provoquer une réaction violente. Il faut donc s’écouter et ne pas s’entêter à sentir, par exemple, de la lavande pour se détendre alors que l’odeur te rebute.

 

Dans le podcast, Elske raconte notamment l’histoire d’une de ses élèves qui a fait une réaction allergique sévère en sentant une huile essentielle pourtant inoffensive. En creusant un peu, elle s’est rendu compte que l’odeur déclenchait chez elle une réaction violente, en miroir à sa situation personnelle. Sentir les huiles essentielles, c’est donc également apprendre à s’écouter et à entendre ce que le corps nous dit. N’hésite pas, en revanche, à sentir à nouveau régulièrement les huiles essentielles, car nos réactions évoluent en même temps que notre histoire se construit.

La diffusion d’huiles essentielles dans l’air ambiant

Enfin, on ne l’a pas évoqué dans le podcast, mais tu peux aussi bénéficier des bienfaits des huiles essentielles via leur diffusion. 

Pour cela, tu peux utiliser un diffuseur, un vaporisateur ou encore la chaleur douce (en chauffant un réceptacle dans lequel quelques gouttes auront été déposées préalablement). Grâce à leur diffusion dans l’air ambiant, les huiles essentielles peuvent agir en douceur sur les petits stress du quotidien, mais aussi sur la fatigue ou l’émotivité. À l’heure où le télétravail se popularise, il est intéressant de s’intéresser aux huiles essentielles qui peuvent participer à la création d’un cocon sain et apaisant. Attention toutefois à ne pas faire tourner ton diffuseur toute la journée, même sous cette forme, il faut respecter les quantités conseillées, pour chaque huile.

 

Tu peux retrouver ici un tableau des huiles essentielles pouvant être diffusées dans l’air et quelles en sont les propriétés, comme le ravintsara et bien d’autres.

Diffuseur huiles essentielles

Au final, je dirais qu’il n’y a pas une meilleure façon de consommer les huiles essentielles. Les propriétés de chacune méritent d’être étudiées afin d’avoir une utilisation des huiles essentielles optimale pour toi. 

Garde à l’esprit que les huiles essentielles sont puissantes et qu’elles possèdent également une forte dimension holistique. Comme l’explique Lisa dans le podcast, tout comme en nutrition, on ne se nourrit pas uniquement de ce qu’il y a dans l’assiette. On se nourrit de couleurs, de saveurs et aussi de vie sociale, d’émotions, de spiritualité. Et dans l’aromathérapie, il y a tout ça aussi. 

On trouve bien sûr la molécule de la plante, mais il y a aussi sa signature, ses utilisations locales, son odeur, son étymologie, sa géographie… C’est tout cela qui en fait une médecine. 

 

Pour illustrer ces propos, on peut prendre l’exemple de l’huile essentielle de gaulthérie qui est assez connue. Sa fleur ressemble à des trompes de Fallope, à des ovaires. 

Et figure-toi que son huile essentielle soulage grandement les douleurs menstruelles, les crampes ou encore les femmes souffrant d’endométriose. 

Quand on se penche ainsi sur la signature de la plante ou même parfois sur son étymologie, on se rend vite compte que l’aromathérapie va bien au-delà du simple traitement de la bobologie, que c’est un art, une médecine qui porte un véritable sens profond. Elske t’en parle davantage dans le podcast à écouter ici.

 

Bobologie vs thérapie holistique

L’aromathérapie n’est pas la seule façon de travailler avec les plantes, évidemment. Les fleurs de Bach ou l’homéopathie, par exemple, y font également appel. « Mais dans ces deux cas, on informe le corps via l’infiniment subtil, car sur le plan pondéral, dans le remède, il n’y a plus rien de moléculaire agissant sur l’organisme. Ce n’est que de l’esprit », explique Elske. 

Tandis qu’avec les huiles essentielles, on est à l’opposé de ces médecines subtiles et informationnelles : « En aromathérapie, la densité moléculaire est réelle. Mais ça n’empêche pas de travailler également dans ce sens holistique, on ne peut pas y échapper ! ». 

 

Selon Elske, on peut facilement se mettre aux huiles essentielles en commençant par la bobologie, et c’est déjà un trésor d’apprendre ce que l’on peut faire avec tous les jours ! Puis lorsqu’on est plus à l’aise, qu’on commence à maîtriser les propriétés et les quantités, on peut plus facilement se pencher sur le sens holistique des plantes, ce qu’elles peuvent nous apporter au-delà de soigner les bobos du quotidien.

 

En consultation, Elske se sert autant du côté « bobologique » que du côté holistique des huiles essentielles. « S’il y a une douleur physique concrète, c’est important de répondre à ce problème notamment avec une application locale. Les gens ont besoin de ça, ça rassure. Ensuite, il faut connaître l’esprit de la plante naturelle que l’on va utiliser ainsi que l’esprit de la personne à traiter, ce qui se joue dans sa vie ». J’ajoute qu’il vaut mieux privilégier les huiles essentielles bio, pour s’assurer de leur qualité et bien respecter les quantités conseillées pour l’utilisation propre à chaque huile, pour plus de sécurité.

 

Elske raconte dans le podcast, qu’un jour, une personne l’a consultée pour une tendinite chronique au coude droit. En psychologie corporelle, une douleur au côté droit concerne la symbolique du féminin, du foyer, de la maison, de la famille. Sur le plan énergétique, le coude se trouve sur le méridien de l’intestin grêle qui porte une symbolique de ras-le-bol. En discutant, Elske a donc rapidement compris que ladite tendinite n’était pas juste un problème mécanique, mais que la personne vivait une situation de saturation chez elle, mais qu’elle ne parvenait pas à l’exprimer. Son corps l’a fait pour elle. 

Le premier réflexe d’Elske a donc été d’opter pour une huile essentielle antiinflammatoire. Puis dans un second temps, elle s’est assurée que son choix répondait aussi à la problématique émotionnelle sous-jacente de la personne concernée. Et en une application, toutes les douleurs avaient disparu ! « Ça ne se passe pas toujours comme ça », reconnaît toutefois Elske. « Mais quand la situation s’y prête, faire de l’aromathérapie uniciste, qui touche le plan énergétique, psychique et le plan physique en même temps, c’est le top du top et c’est très efficace ! »

Fleurs de bach

L’odeur d’une huile essentielle te rebute ? Ce que cela peut révéler sur toi…

S’il y a bien une chose que tu ne peux pas éviter avec les huiles essentielles, c’est leur information olfactive. « Si une personne n’aime pas l’odeur d’une huile essentielle ou d’une synergie, elle ne devrait pas travailler avec. Mais ce désamour révèle probablement quelque chose de caché en toi. Peut-être est-ce trop précoce de vouloir t’y attaquer, mais l’information est là et elle veut dire quelque chose. Tu peux vraiment en apprendre plus sur toi », affirme Elske. 

 

Un bon exemple cité par Elske dans le podcast est celui d’une de ses élèves qui a, un jour, fait une réaction allergique monumentale simplement en inhalant l’huile essentielle d’ylang-ylang. Celle-ci n’est pourtant pas toxique et ne provoque rien de problématique hormis son odeur jugée parfois entêtante. Mais alors que s’est-il passé pour que le simple fait de sentir l’ylang-ylang lui déclenche des œdèmes énormes au niveau des chevilles ? 

« Il faut savoir que cette fleur est l’une des rares que l’on distille. La fleur, qu’est-ce c’est? C’est la partie génitale de la plante, là où elle se fait féconder. Donc quand on distille la fleur, il va toujours y avoir cette dimension de sensualité, de sexualité, de séduction », explique Elske qui précise que la jeune femme en question se trouvait en plein divorce et ressentait beaucoup de colère. « L’odeur a provoqué chez elle une réaction de rejet total, de danger ».

 

Lisa raconte avoir elle-même vécu l’expérience de détester une huile essentielle lorsqu’elle était en cours avec Elske, il y a des années : « Je me souviens avoir été l’une des rares élèves à ne pas supporter l’odeur de livèche, elle sentait le vomi pour moi ! Aujourd’hui, je l’adore et je ne ressens plus du tout la même chose lorsque je l’inhale. C’est le même principe lorsque l’on veut prendre des compléments alimentaires : je conseille souvent de choisir des produits que l’on peut sentir et dont on peut avoir le goût. L’information gustative va déjà informer le corps d’une certaine manière et c’est pareil pour les huiles essentielles. Je t’invite donc à ressentir régulièrement les mêmes huiles essentielles. » 

 

Quand on travaille sur soi, c’est un outil majeur. Tu peux observer ton ressenti en fonction de l’odeur, le relier à la symbolique et à la signature de la plante naturelle et te demander ce que cela peut bien vouloir dire sur toi. Tu verras, c’est passionnant.

Trois huiles essentielles pour soigner (presque) tous les maux du quotidien

Bon, maintenant que tu en sais un peu plus sur les multiples pouvoirs des huiles essentielles, tu dois avoir envie de te tester ! Elske a sélectionné 3 huiles essentielles à avoir chez soi pour les maux les plus courants :

La lavande vraie

« Déjà, c’est l’huile essentielle de lavande vraie qui est à l’origine de l’aromathérapie, c’est la maman. 

Merci Gattefossé et merci la lavande ! Ensuite, elle est très peu toxique, elle peut même être utilisée chez les nourrissons (à condition de bien la diluer). C’est une huile essentielle d’une générosité extraordinaire, que ce soit en application cutanée ou en olfaction : elle est cicatrisante, antiinflammatoire, elle travaille sur l’esprit, elle va donner de la rectitude à l’esprit tout en l’apaisant, elle rassure, améliore la qualité du sommeil (sans endormir), etc. Elle marche aussi pour les coups de soleil, pour les brûlures, les bobos et même les égratignures à vif. »

L'huile essentielle de lavande est un incontournable en aromathérapie : elle est notamment cicatrisante, anti-inflammatoire, elle travaille sur l’esprit, elle va donner de la rectitude à l’esprit tout en l’apaisant, elle rassure, elle améliore la qualité du sommeil.

Le laurier noble

« Comme la lavande vraie, le laurier noble est très peu toxique, je l’adore ! C’est une huile essentielle qui porte en elle l’esprit victorieux (ce n’est pas pour rien que l’on tresse des lauriers sur la tête des bacheliers !). Elle donne du courage et c’est également un antidouleur et un désinfectant extraordinaire. On peut l’appliquer, par exemple, sur le thorax au niveau du thymus avant une épreuve pour se donner le courage de briller. 

 

Elle est aussi très efficace pour lutter contre les douleurs dentaires, les gingivites, les problèmes inflammatoires de la sphère buccale. Tu peux te faire un bain de bouche avec une cuillère à soupe d’huile de sésame + 5 gouttes de laurier noble.

Elle a aussi des propriétés pour la sphère cardio-respiratoire. Si tu as un rhume, tu peux tout à fait l’utiliser, car elle contient du 1-8 cinéol (qui lui donne cette odeur d’eucalyptus). Cette molécule est un expectorant qui va permettre de soutenir les poumons dans leur décrassage.

Enfin, elle est également capable de soulager les douleurs comme les crampes de sportifs et de préparer les muscles à l’effort. Tu peux, par exemple, diluer 5 gouttes d’huile essentielle de laurier noble pour 45 gouttes d’huile végétale et appliquer le mélange sur les muscles qui seront le plus sollicités après ou avant l’effort. »

Le tea tree

« La lavande vraie a une énergie yin tandis que le laurier noble a une énergie yang. Je choisis donc le tea tree (arbre à thé ou Melaleuca alternifolia) !  Le tea tree peut se mélanger parfaitement aux deux premières. C’est une huile essentielle qui tranche, qui protège, qui nettoie la peau. Elle a des propriétés antalgiques et percutanées : quand on l’applique sur la peau, elle coupe la douleur.

Une fois absorbée par la peau, elle se transforme en molécule antiseptique encore plus puissante. Donc d’une part, elle tranche en rentrant dans la peau, en coupant entre le blanc (yin) et le noir (yang), elle expulse ce qui est sombre et le met à la lumière. Elle a un effet antiseptique à large spectre dans le corps. Certains adorent l’odeur, car elle a cette dimension psychique d’amener de la clarté là où il y a de l’obscurité. Pour toute blessure, égratignure et autre petit accident, elle peut s’appliquer pure directement sur la peau. En cas de rhume, grippe, cystite, mycose, on peut l’utiliser partout (mais attention à en faire bon usage, vérifier la quantité conseillée). »

Les huiles essentielles préférées de Lisa pour soigner et à inhaler

De son côté, Lisa en a sélectionné quatre huiles essentielles, dont deux à inhaler :

Le thym thujanol

« Attention, ce n’est pas le thym thymol. J’adore l’huile essentielle de thym thujanol pour son efficacité redoutable sur la sphère ORL. Je l’ai récemment donnée sous forme de synergie à un ami qui animait une conférence et avait une extinction de voix ainsi que des maux de gorge. Elle fait des miracles sur le symptôme pur ! »

L’hélichryse italienne ou immortelle

« L’immortelle est presque magique ! Si vous vous cognez et qu’un bleu apparaît, il va presque disparaître sous vos yeux en appliquant cette huile essentielle. Même effet sur une entorse ou une foulure. Elle est aussi intéressante dans les soins pour le visage, par petites gouttes. Selon Elske, elle a aussi des propriétés extraordinaires sur le foie. Mais il ne faut jamais la prendre par voie orale, à moins d’avoir des conseils thérapeutiques très clairs, car c’est une huile essentielle toxique. On ne peut pas non plus l’appliquer partout : on évite les zones nerveuses à risque comme les tempes ou la nuque. »

Le jasmin et la rose

« Ce sont mes deux huiles essentielles préférées pour l’inhalation. Je porte même le jasmin en parfum. Quant à la rose, elle a quelque chose d’extrêmement beau et poétique. C’est d’ailleurs pour cela qu’on peut offrir, à la naissance d’un enfant, un flacon d’huile essentielle de rose portant l’année de naissance ». Elske explique que l’huile essentielle de rose est probablement la plus chère au monde, car son rendement est très faible : pour obtenir de l’huile essentielle de rose, il faut redistiller l’hydrolat de rose, c’est très complexe comme processus. En gros, pour produire une quantité de 1 litre d’huile essentielle de rose, il faut 4 tonnes de pétales de roses ! 

« Ce qui est particulier avec cette huile essentielle, c’est qu’à l’ouverture ça ne sent que vaguement la rose et il y a surtout quelque chose d’assez coupant et agressif au début. Mais ensuite, cette huile va s’oxyder doucement et se bonifier avec le temps, elle change en fonction de la personne qui l’aère. Alors que l’hydrolat de rose va avoir tendance à rancir au bout de quelque mois, l’huile essentielle, elle, est éternelle. Toute une symbolique, donc, lorsque tu l’offres à la naissance d’un enfant… »

Huile essentielle rose

J’espère que cet article t’aura autant fait voyager que moi dans le vaste monde merveilleux des huiles essentielles ! Tu peux en apprendre encore plus en écoutant le podcast de Lisa avec Elske en cliquant sur ce lien. Tu y trouveras également la liste des différents ouvrages d’Elske.

 

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Tu peux également (re)lire notre article : « Comment les infusions peuvent-elles devenir les meilleures amies de ta santé au quotidien »

Et pense aux plantes pour prendre bien soin de toi (et de tes cinq sens !).

 

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