Tu as l’impression de tourner au ralenti ? De prendre du poids sans raison apparente ? D’être fatigué, frileux et irritable avec l’air bouffi au réveil ?
Il me semble que ta thyroïde n’est pas au mieux de sa forme…
En 30 ans, 5 fois plus de personnes ont été diagnostiquées avec un dysfonctionnement thyroïdien. Selon le Dr Benoît Claeys, spécialiste -entre autres- de la thyroïde, 25 % des femmes ressentent les symptômes de l’hypothyroïdie. Quant au Dr Thierry Hertoghe, lui aussi spécialiste de nos précieuses hormones, il affirme que 80 % des personnes sont en hypothyroïdie.
Pourquoi ? On peut déjà dire que la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986 a mis un gros coup de pied dans la fourmilière. Mais nous verrons ici quels sont les autres facteurs sur lesquels nous pouvons encore agir.
Autrefois, les médecins se basaient sur l’étude des symptômes du patient. Aujourd’hui des analyses incomplètes ont pris le relais pour poser un diagnostic.
Après la lecture de cet article, tu connaitras tous les symptômes, les analyses à faire et les causes peu connues de l’hypothyroïdie pour t’aider à mettre du sens sur tes maux et te soigner de manière globale.
Le but n’est pas de remplacer le savoir ni l’expertise de ton médecin. Demande-lui conseil et trouve un médecin ouvert en qui tu as confiance pour t’accompagner dans cette démarche.
Pour compléter ta lecture, j’ai écrit deux autres articles :
- Les causes de la thyroïdite de Hashimoto et des maladies auto-immunes
- Hygiène de vie et nutrition en cas d’hypothyroïdie et de maladie de Hashimoto
La thyroïde en deux mots
La thyroïde est une glande qui a la forme d’un papillon. Elle pèse entre 25 et 30 grammes et elle se situe à la base de la gorge.
La glande thyroïde permet à nos cellules d’agir comme des centrales énergétiques. C’est pourquoi, en cas d’hypothyroïdie, on se sent à plat.
La thyroïde fait partie du système endocrinien comprenant toutes les glandes qui sécrètent des hormones. À savoir : l’hypothalamus, l’hypophyse et l’épiphyse, la thyroïde et les parathyroïdes, le thymus, le pancréas, les glandes surrénales, les testicules et les ovaires. La thyroïde, elle, est sous le contrôle de l’hypothalamus et de l’hypophyse (petites glandes cérébrales).
Un bon fonctionnement thyroïdien est essentiel à la croissance, au développement des tissus musculaires, cérébraux, à la production d’énergie et à la régulation du métabolisme. Elle est très active les premiers mois de la vie. On sait aussi qu’une hypothyroïdie durant la grossesse peut avoir de graves conséquences sur le développement cérébral de l’enfant.
Enfin, elle travaille main dans la main avec les glandes surrénales qui nous permettent, entre autres, de gérer le stress.
Bref, la thyroïde est le thermostat du corps. Elle gère tous ces rythmes et ces cycles dans le but de nous adapter au monde extérieur.
Quels sont les symptômes de l’hypothyroïdie ?
- Mauvaise régulation de la température corporelle ;
- Mauvaise circulation : extrémités froides, frilosité ;
- Prise de poids et rétention d’eau, jambes gonflées, cellulite qui résiste à tout ;
- Difficulté à déloger les graisses et à les métaboliser pour fournir de l’énergie ;
- Perte d’appétit sans perte de poids ;
- Fatigue, apathie qui contribue aux envies de sucres et de glucides ;
- Cycles menstruels irréguliers, infertilité, fausses couches à répétition ;
- Pertes de mémoire, difficulté à se concentrer, lassitude, paresse cérébrale ;
- Dépression, désintérêt, sautes d’humeur (35 % des dépressions seraient la conséquence d’hypothyroïdie non diagnostiquée) ;
- Tension basse, rythme cardiaque lent ;
- Paumes des mains et plantes des pieds de couleur jaune ;
- Constipation et lourdeurs digestives ;
- Crampes ou spasmes musculaires (attention aux apports en magnesium) ;
- Un système immunitaire faible ;
- Fibromyalgie, douleurs musculaires et articulaires ;
- Hausse du cholestérol et des triglycérides ;
- Baisse de l’audition, excès de cérumen dans l’oreille ;
- Glaucome et cataracte ;
- Voix cassée.
Les symptômes qui confirment l’hypothyroïdie
- Peau froide, épaisse et sèche ;
- Visage bouffi le matin au réveil, yeux et des lèvres gonflées ;
- Cheveux secs, chutes de cheveux ;
- Ongles cassants, mous et abimés ;
- Fatigue générale surtout le matin ;
- Sourcil dont le bord externe est plutôt fin ou clairsemé ;
- Température inférieure à 36,6° au réveil (36,2° sous les aisselles).
Pourquoi les analyses de sang habituelles ne suffisent pas ?
Selon moi, la clinique (soit l’étude des symptômes courants) prend le pas sur les résultats de laboratoire :
- Parce que les analyses prescrites sont souvent incomplètes pour réaliser un vrai bilan thyroïdien.
- Le fait de ne traiter que les hypothyroïdies avec une TSH supérieure à 4,5 date des années 1950 et beaucoup d’études ont été faites depuis.
- Enfin, car les valeurs de référence ne représentent qu’une norme, une statistique issue d’un échantillon de personnes.
D’ailleurs, les laboratoires n’ont pas les mêmes normes et leur fourchette est très large. C’est un peu comme si on te disait que le poids normal d’un adulte devait se situer entre 45 et 95 kg !
Même l’AACE (Association Américaine des Cliniciens Endocrinologues) atteste que ces normes sont trop larges.
Alors que faire ?
- Éliminer la piste causale d’un épuisement des glandes surrénales est une priorité absolue (n’hésite pas à consulter) ;
- Doser la TSH / T4 et T3 libres. Je recommande de doser la T4 et la T3 dans les urines de 24h (le dosage de la TSH et de la T4 est très loin d’être suffisant). Mais certains médecins le refusent, à mon grand désespoir !
- Doser la vitamine D et la ferritine (au moins) ;
- Faire un bilan nutritionnel complet pour cibler les éventuelles autres carences alimentaires.
Si le médecin soupçonne une thyroïdite de Hashimoto, il fera doser ces anti-corps : TPO-Ab, TG-Ab, TR-Ab. Une échographie, un scan, une IRM ou une scintigraphie sera nécessaire pour compléter le diagnostic.
Pourquoi la T3 est si importante ?
>>> La TSH : est sécrétée par l’hypophyse. Elle permet de réguler la libération d’hormones thyroïdiennes par la thyroïde. Si le taux de TSH est bas, il y a hyperthyroïdie. S’il est élevé, c’est l’hypothyroïdie.
Des valeurs considérées comme normales devraient se situer entre 0,35 et 4,50 mUI. Pourtant, selon le Dr Vergini et bien d’autres, une TSH au delà de 1,5 mUI/L serait l’indication une hypothyroïdie.
>>> La T4 (la lévothyroxine) : c’est l’hormone la plus sécrétée par la thyroïde (80 à 90% de ses sécrétions selon divers auteurs). Cependant, la T4 est inactive au niveau cellulaire. En présence de tous les micro-nutriments essentiels et de cortisol à la juste dose, la T4 se transforme en T3.
Doser la T4 seule, ne permet pas de savoir si sa conversion en T3 est bien réalisée.
>>> La T3 (la triiodothyronine) : elle est peu sécrétée par la thyroïde (10 à 20 %). Elle est issue d’une bonne conversion de la T4. Le dosage de sa forme libre est important car son manque induit un ralentissement du métabolisme et l’apparition des symptômes de l’hypothyroïdie.
La T3 libre est 300 % plus active que la T4 au niveau cellulaire !
Si les analyses sont normales mais que tu as plus de 5 symptômes
Avant toute chose : CONSULTE
Il peut s’agir des prémices d’une hypothyroïdie ou de carences qu’il faut régler. Tu peux aussi te référer à mon article avec mes recommandations en nutrition et hygiène de vie.
Enfin, le médecin d’aujourd’hui est encore peu habitué à cette ribambelle de symptômes. Au début du siècle dernier, la clinique était le seul moyen fiable de diagnostiquer une hypothyroïdie.
Aujourd’hui si les résultats d’analyses ne correspondent pas aux soupçons du médecin, il orientera souvent son diagnostic vers une dépression, un syndrome de fatigue chronique ou une fibromyalgie.
Or ces pathologies sont étroitement liées et aujourd’hui des médecins comme Hertoghe, Kurland, Lam, Claeys ou encore Vergini, les considèrent comme la conséquence d’une hypothyroïdie non diagnostiquée ni traitée.
Connaître les causes de l’hypothyroïdie permet donc d’agir à la source de tous ces maux de manière préventive ou curative.
Les principales causes de l’hypothyroïdie
L’hypothyroïdie peut être :
Primaire, secondaire ou tertiaire
- Primaire : le déséquilibre vient d’une thyroïde qui ne produit pas assez d’hormones (T4 et T3). Elle peut être la conséquence d’un traitement à l’iode radioactif, d’une maladie auto-immune, de la prise de certains médicaments, d’un excès d’aliments goitrogènes sous forme crue (j’en parlerai plus longuement), d’une carence en iode ;
- Secondaire : l’hypophyse ne parvient pas à sécréter suffisamment de TSH destinée à la régulation de l’activité thyroïdienne (elle ne représente que 5 à 10 % des hypothyroïdies) ;
- Tertiaire : l’hypothalamus ne sécrète pas assez de TRH, nécessaire à l’hypophyse pour produire de la TSH. Différentes causes, telles que des tumeurs, sont possibles. L’inflammation chronique peut aussi perturber le fonctionnement de l’hypothalamus.
Les causes les plus fréquemment non diagnostiquées
L’hypothyroïdie peut surtout et en grande partie être :
- auto-immune : c’est la maladie de Hashimoto et c’est la cause la plus courante ;
- issue d’une résistance aux hormones thyroïdiennes, de leur difficulté à passer dans la cellule, causée par un manque de cortisone et de vitamine D notamment ;
- issue d’un déficit de conversion de T4 en T3 libre. Souviens-toi : la T3 libre est 300 % plus active au niveau de la cellule !
Ces deux derniers points sont la cause de quasiment toutes les hypothyroïdies non diagnostiquées. Voici la source de ces troubles :
Les carences nutritionnelles
- Iode : sa carence et son excès peuvent empêcher un bon fonctionnement thyroïdien ;
- Fer ;
- Selenium ;
- Mobyldène ;
- Zinc ;
- Cuivre ;
- Magnesium ;
- Vitamines A, B (B6 et B12 surtout), D et E ;
- L’acide aminé L-Tyrosine.
Sans ces nutriments en quantité suffisante et assimilés correctement, toute la chaîne de sécrétions hormonales, la conversion de la T4 en T3 libre et son transport jusqu’à la cellule ne peuvent pas se réaliser correctement.
Un organisme sous stress permanent
Le stress : ce mal du siècle dont la gestion est entre les mains de seulement 2 glandes de notre corps qui ne dépassent pas la taille d’une noix !
Ces glandes sont les surrénales situées juste au dessus des reins. Elles sécrètent le cortisol, l’adrénaline et la noradrénaline pour nous permettre de nous adapter aux facteurs de stress.
Mais l’activité des glandes surrénales est aussi étroitement liée à celle de la thyroïde. Si l’une fonctionne mal, l’autre suit.
En cas d’excès de stress, les glandes vont sécréter de la cortisone, précurseur de cortisol. Sa présence en excès peut ralentir la production de TSH et la conversion de T4 en T3 libre.
Quand les surrénales sont complètement épuisées, la production de cortisone est trop faible. Ceci empêche alors l’entrée des hormones thyroïdiennes dans la cellule.
Donc quoi qu’il arrive, le corps réduit l’action de la thyroïde et de ses hormones pour fournir moins d’énergie. nous obliger à lever le pied et à laisser souffler nos surrénales.
Malheureusement, la plupart des personnes ne sont plus à l’écoute de ces signes. Elles s’entêtent à continuer au même rythme souvent par « obligation ». Dopées au café, à la cigarette et au sucre sous toutes ses formes, les surrénales elles, s’épuisent.
Ceci participe à l’explosion des fatigues surrénaliennes et des hypothyroïdies.
Et dans ce cas précis, la prise d’hormones thyroïdiennes ne suffira pas. Au contraire, elle aggravera l’état des surrénales à bout de force.
L’excès d’oestrogènes et les bouleversements hormonaux
Un excès d’œstrogènes rend les récepteurs des cellules beaucoup moins réceptifs aux hormones thyroïdiennes. Cela empêche aussi une bonne conversion de la T4 en T3 libre.
Alors même avec des analyses normales, on peut ressentir les symptômes de l’hypothyroïdie.
Les causes des excès en oestrogènes
- La grossesse : selon le Dr Kurland, 5 à 10 % des femmes sont en hypothyroïdie à la suite de leur grossesse. Leur fonctionnement thyroïdien retrouverait la normale entre 12 et 18 mois après l’accouchement. Mais 20 % d’entre elles resteraient en hypothyroïdie !
- La pilule contraceptive (prise ou arrêt récent) ;
- La ménopause et le vieillissement : entre 35 et 50 ans, la production de progestérone est réduite de 75% ;
- Les perturbateurs endocriniens : les halogènes (surtout comme le brome, le fluor, le chlore, mais aussi, les phtalates, bisphénol-A et S, composés perfluorés, triclosan, etc.) qui imitent l’action des oestrogènes.
Ici, la clé est de stopper les produits contenant des pesticides, les cosmétiques et produits d’entretien remplis de toxiques, de limiter l’eau du robinet, de rétablir l’équilibre hormonal avec un thérapeute.
Obésité et hypothyroïdie
Tout d’abord, les personnes obèses souffrent très fréquemment de résistance à la leptine qui induit un appétit excessif et une incapacité à déloger les graisses.
On sait aussi que cette résistance à la leptine peut réduire de 50 % la conversion de T4 en T3 libre. Elle peut aussi bloquer les sécrétions de TSH et affecter l’immunité. Traduction : cela favorise l’hypothyroïdie.
Ensuite une personne souffrant d’obésité est la première victime des régimes drastiques qui ralentissent le métabolisme. La meilleure façon qu’a le corps de lutter contre ce qu’il perçoit comme une famine est de diminuer la conversion de T3 libre. Il lui préfère une forme inactive : la R-T3.
Une fois encore, les analyses sanguines habituellement prescrites ne permettent pas de voir cette baisse de l’hormone active et donc du métabolisme.
Enfin, une personne obèse est dans état inflammatoire chronique, favorisant la fatigue des glandes surrénales. Or ces deux phénomènes sont des causes majeures d’hypothyroïdie et de thyroïdite.
L’excès d’aliments à index glycémiques élevés
L’excès d’aliments sucrés et de glucides (pain, pâtes, céréales raffinées) favorise :
- le déséquilibre du microbiote (flore intestinale) ;
- l’inflammation : donc la fatigue des surrénales et le dérèglement du système immunitaire ;
- les perturbations de la glycémie ;
- un foie gras ;
- le syndrome métabolique, pré-diabète, diabète avec résistance à l’insuline ;
- etc.
Il a donc un effet aggravant sur toutes les causes de l’hypothyroïdie. De plus, la science a révélé l’association entre la résistance à l’insuline et l’hypothyroïdie.
Pour plus de détails sur le sucre, je t’invite à consulter mes précédents articles ou à écouter mon podcast.
Un foie chargé
Une grande partie de la conversion de la T4 en T3 se fait au niveau hépatique. Ensuite, 20 % sont réalisées par le microbiote et le reste par d’autres organes.
Alcool, pilule contraceptive, médicaments, mauvais choix alimentaires et polluants environnementaux vont engorger le foie. Des carences nutritionnelles peuvent aussi l’affecter.
Ménager son foie est fondamental pour la santé générale et notamment pour le bon fonctionnement des hormones thyroïdiennes.
Une alimentation saine et des cures saisonnières sont la base. En fonction de l’état de santé, je propose souvent une détoxication hépatique encadrée.
Le tabac
Les fameux thiocyanates présents dans certains aliments crus sont connus pour empêcher la captation de l’iode, vitale à la thyroïde. Or, la fumée de tabac en est gorgée. La fumée de tabac contient aussi du cadmium qui va freiner la conversion de T4 en T3.
Sans compter les effets néfastes sur l’état général et les dégâts de l’association tabac et pilule contraceptive, le tabac est là encore un frein majeur à la santé.
Tu trouveras la liste des aliments riches en thiocyanates dans mon prochain article.
Un déséquilibre énergétique
Toutes nos glandes endocriniennes sont reliées à un chakra spécifique.
Leur dysfonctionnement nous indique un blocage ou un déséquilibre du centre énergétique associé.
- Muladhara, le Chakra racine > aux ovaires et aux testicules ;
- Svadhisthana, le Chakra sacré > aux glandes surrénales ;
- Manipura, le Chakra du plexus solaire > au pancréas ;
- Anahata, le Chakra du cœur > au thymus ;
- Vishuddha, le Chakra de la gorge > à la thyroïde ;
- Ajna, le Chakra du troisième œil > à l’hypophyse ;
- Sahasrara, le Chakra coronal > à l’épiphyse ou glande pinéale est au-dessus.
De manière plus symbolique, la thyroïde est reliée à l’expression de soi et de sa créativité. Le chakra sacré et lié à celui de la gorge, ce qui nous montre encore le lien évident entre les surrénales et la thyroïde.
En cas d’hypothyroïdie, travailler à l’harmonisation de ces deux chakras est important. Les activités qui leurs sont associées nous donnent toujours plus de sens sur les carences ou les excès émotionnels, physiques ou psychiques à l’origine de la maladie.
Le message que fait passer le corps
L’aspect émotionnel de chaque maladie nous livre un message caché. La thyroïde régule ce qui se passe à l’intérieur pour s’adapter au monde extérieur. Elle permet à l’organisme d’exprimer ses pensées et ses émotions librement.
L’hypothyroïdie est souvent liée à un sentiment d’étouffement, une impression d’être victime de sa vie.
Il peut s’agir d’une personne qui ne se sent pas en droit d’exiger ce qu’elle désire vraiment, ni de créer sa vie. Elle baisse les bras suite à trop d’insatisfaction et de découragement. Elle vit dans le passé, ressasse ses problèmes et ses échecs, ce qui épuise la thyroïde.
Le ralentissement de la fonction thyroïdienne signe le besoin de ralentir. Tout ce que l’on juge être arrivé trop tôt, impacte la thyroïde.
Selon l’auteur et conférencier Michel Odoul, l’hypothyroïdie traduit un abandon face à l’impossibilité à s’exprimer. Les nodules sont le reflet d’émotions, de désirs, d’envies et de frustrations non exprimés.
Voici l’une des clés de la guérison donnée par Jacques Martel, un autre spécialiste de la question : « Accepter de rester en contact avec son corps émotif et physique. Être confiant, se sentir en sécurité et ainsi, regarder la vie avec un regard neuf. »
Selon l’auteure Lise Bourbeau, « L‘hypothyroïdie manifeste un besoin du corps de passer à l’action ». La personne atteinte doit alors se poser les questions nécessaires pour obtenir ce qui est vital pour elle et doit se reconnecter à ce qu’elle VEUT vraiment.
Un mantra à se rappeler : « ]’apprends à me faire confiance car je possède toutes les qualités nécessaires pour aller de l’avant, passer à l’action et exprimer ma vérité. »
Rappelle-toi que les maux physiques sont les mots du corps. Et prends soin de toi ! 🙂
Si cet article t’a plu, aide-moi à atteindre mon objectif qui est de démocratiser l’accès à la nutrition et à la santé. Partage-le pour que chacun puisse reprendre sa santé en main. MERCI !
Si tu souhaites aller plus loin, je t’invite à télécharger ma fiche mémo sur l’Hypothyroïdie.
Cette fiche te donne les clefs pour lutter contre l’hypothyroïdie. Voici quelques uns sont les symptômes de l’hypothyroïdie.
- Prise de poids et rétention d’eau, jambes gonflées, cellulite qui résiste à tout
- Fatigue, apathie
- Cycles menstruels irréguliers, infertilité, fausses couches à répétition
- Inflammation Pertes de mémoire, difficulté à se concentrer, lassitude, paresse cérébrale
- « Report in a committee of the Clinical Society of London nominated December 14, 1883, to investigate the subject of myxoedema« , Trans. Clin. Soc. Lond, vol.21 (Suppl), 1888 – ré-imprimé en 1991.
- http://www.fibrokur.com/P767/
- O.BARNES Broda, Hypothyroidism, the unsuspected illness, Ed. Harper, 1976
- VERGINI Raul, Ipotiroidismo. Un’emergenza ignorata. Come riconoscere e trattare il pù diffuso disturbo della tiroide, Macro Edizioni, 2012.
- ODOUL Michel, Dis-moi au tu as mal, le lexique, Albin Michel, 2003.
- MARTEL Jacques, Le grand dictionnaire des maux et des maladies, Ed. Quintessence, 2007.
- BOURBEAU Lise, Ton corps dit : aimes-toi!, Ed. ETC, 2012
- CLAEYS Benoit, En finir avec l’hypothyroïdie, Thierry Souccar Editions, 2015