Tu aimerais faire carrière, entamer une reconversion ou simplement compléter tes connaissances en nutrition ? Excellent choix ! Le domaine de la nutrition est fascinant et les bases de connaissances ne cessent de s’enrichir. Néanmoins, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver côté écoles et expertises. Il existe autant de métiers que de formations en nutrition, toutefois les approches nutritionnelles et les méthodes sont complètement différentes. Il est donc essentiel que tu en sois conscient.e pour choisir celle qui te paraît la plus adaptée pour toi.
Pour t’éviter bien des casse-têtes, je te partage dans cet article 6 conseils pour bien choisir ta formation en nutrition. Ensemble, on va faire un petit tour des professions entourant ce domaine passionnant et des critères à prendre en compte pour faire tes choix. C’est parti !
1. Avant de te lancer dans la recherche d’une formation en nutrition, définis de façon claire ton projet professionnel
Tu es peut-être déjà un professionnel de santé ou tu cherches à changer drastiquement de métier, car tu as un appel pour la nutrition. Tout d’abord, je te recommande de bien construire ton projet, selon tes aspirations, ton temps, tes objectifs et aussi la manière dont tu souhaites travailler avec tes futur.es client.es, consultant.es ou patient.es. Selon moi, il y a quelques questions à se poser en amont telles que :
- Quelles connaissances je souhaite obtenir ?
- Quel niveau d’études est nécessaire ?
- Quel niveau d’expertise souhaites-tu atteindre ?
- Est-ce que certaines formations en nutrition ou écoles sont particulièrement recherchées ?
- Est-ce que mon diplôme est reconnu par l’État ?
- Est-ce que je souhaite aborder l’aspect psychologique et émotionnel en lien avec la nourriture avec mes futur.es client.es ?
2. Fais le tour des formations en nutrition existantes et compare-les
Quelle est la différence entre un.e diététicien.ne, nutritionniste, coach en nutrition, naturopathe et nutrithérapeutes ? La plupart du temps on associe ces professionnels de la nutrition avec la « perte de poids » alors que leur champ d’action est beaucoup plus large. Ils peuvent intervenir auprès de toute personne ayant besoin d’être accompagnée sur leur alimentation — que ce soit avec un objectif esthétique, de santé ou de performance. Toutefois, ils ont des approches nutritionnelles et méthodologiques complètement différentes. Il est donc essentiel d’en être conscient pour choisir le métier qui te paraît le plus adapté à toi.
Il est aussi important de comprendre les différentes terminologies lorsque tu examines les possibilités de carrière dans ta région. Chaque appellation fait appel à des études et des connaissances différentes. Certains sont régis par l’État et d’autres non. Voyons ces professions ci-dessous.
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De nombreux anciens élèves de la formation HYGIE//NUTRI ont partagé leurs impressions, je t’invite à consulter leurs témoignages vidéo.
Dététitien.nes : un.e professionnel.le de la santé qui encadre l'alimentation de ses patients
C’est sans doute le métier le plus connu. Il a un titre reconnu par l’État français, étant considéré comme un professionnel de santé.
« Le diététicien dispense des conseils nutritionnels et, sur prescription médicale, participe à l’éducation et à la rééducation nutritionnelle des usagers, patients ou clients atteints de troubles du métabolisme ou de l’alimentation, par l’établissement d’un bilan diététique personnalisé et une éducation diététique adaptée. Il contribue à la définition, à l’évaluation et au contrôle de la qualité de l’alimentation servie, ainsi qu’aux activités de prévention en santé publique relevant du champ de la nutrition. »1
Informations pratiques à retenir :
- Études : Niveau III (Bac +2) : BTS diététique ou DUT de génie biologique option diététique.
- Pratique : Le diététicien.e compose des « plans alimentaires » avec des menus équilibrés et adaptés à l’état de santé et au contexte de chacun : âge, maladie, surpoids, pratique sportive, grossesse, régime alimentaire, etc. Le plan alimentaire est construit à partir d’une balance calorique journalière. Il travaille principalement en se basant sur les apports en macronutriments (protéines, glucides, lipides). Il va bien sûr intégrer des recommandations générales de nutrition santé, mais aussi plus spécifiques s’il y a une pathologie.
- Reconnaissance : contrairement à toutes les autres appellations, seul le diététien.ne est protégé par le code de santé publique. Ce qui veut dire que si une personne reçoit une prescription d’un médecin en lien avec l’alimentation, seul le diététicien.e pourra prendre en charge cette personne.
- Prise en charge : par certaines mutuelles.
- Inconvénients : plusieurs diététiciens aimeraient que le programme soit réformé et mis à jour. Il faut savoir que le programme pour le BTS est le même depuis 1987 et celui du DUT date de 2005. À noter que la formation permet d’acquérir un solide bagage scientifique, mais que d’un point de vue nutritionnel, psychologique, etc. il aurait de nombreuses améliorations à faire. Ariane Grumback, dans son article Comment se reconvertir en diététicienne? l’a d’ailleurs écrit : « Je trouve que ces études sont clairement insuffisantes pour exercer, notamment en libéral. Ainsi, elles n’intègrent pas du tout la dimension relationnelle et psychologique, pourtant fondamentale.» Pour pallier cela, il existe néanmoins de nombreuses formations complémentaires.
Nutritionniste : une spécialisation pour médecins, diététiciens ou ingénieurs
Tout d’abord, il est important de savoir que le terme « nutritionniste » seul n’est pas reconnu. Ce n’est pas un métier à proprement parler, mais plutôt une spécialité. En fait, il veut simplement dire que l’on va donner des conseils en nutrition mais légalement il n’y a que les médecins, diététiciens ou ingénieurs qui peuvent utiliser ce terme associé à leur profession d’origine. On va parler alors de « médecin nutritionniste » ou de « diététicien nutritionniste ».
Informations pratiques à retenir :
- Étude :
- Médecin nutritionniste : formation médicale de base (bac +6) et une formation complémentaire spécialisée en nutrition sous la forme d’un Diplôme d’études spécialisées (DES) d’endocrinologie, diabétologie et nutrition (4 ans) ou sous la forme d’un Diplôme universitaire (DU) ou d’un Diplôme d’études spécialisées complémentaires (DESC) (2 ans)
- Autre : cursus de base (BTS diététique, DU nutrition et diététique, ingénieur…) + formations spécialisées en nutrition
- Pratique : le médecin nutritionniste a l’avantage de pouvoir suivre son patient tout au long de son parcours médical. Il a la possibilité de prescrire des examens, des analyses ou des médicaments. Il peut aussi poser un diagnostic et prendre en charge lui-même les troubles en rapport avec la nutrition (diabète, allergie ou intolérance alimentaire, obésité, cholestérol, etc.).
- Reconnaissance : en tant que titulaire du diplôme français d’État français de docteur en médecine, il peut exercer selon l’article L.4131-1 du code de la santé publique.
- Prise en charge : 70 % sont prises en charge par l’assurance maladie sur la base d’une consultation chez le médecin. Le reste peut être pris en charge par votre mutuelle. Pour un diététicien nutritionniste, ce sera la même prise en charge qu’un diététicien.
Coach en nutrition : un soutien mental
Aujourd’hui en France, on peut être coach un peu n’importe comment. Le métier n’est pas reconnu ni régi. Pour cela, tu peux trouver une floraison de formations sur le marché qui vont de 3 heures à 200 heures de formation. Selon moi, le souci avec le nom de coach est qu’il est aussi utilisé par des entreprises (notamment dans la de vente pyramidale) où ces coachs sont en fait des représentants. Il n’ont aucune formation en nutrition et aucun diplôme et ils ne font en fait que de la vente de produits.
On connaît généralement plus le coach en nutrition dans le milieu sportif. Il faut aussi savoir que les coachs sportifs donnent souvent des recommandations nutritionnelles, mais, en fait, ils n’en ont pas le droit d’un poids de vue juridique, même si certains sont très pertinents et professionnels. De mon expérience, ils sont aussi souvent déçus des formations qu’ils reçoivent. Si tu souhaites être coach sportif, une formation qui m’a souvent été remontée dans ce milieu est Bayesian. Elle a un bon socle scientifique et elle est aussi actualisée.
Informations pratiques à retenir :
- Étude : essentiellement des formations en ligne, d’une durée et d’une qualité variable.
- Pratique : surtout connus dans le milieu sportif, les coachs en nutrition sont un soutien pour ceux qui souhaitent réaliser un rééquilibrage alimentaire global. Sa particularité tient à son accompagnement rapproché dans la mise en place des changements alimentaires. Ainsi qu’à sa méthode, qui consiste plus à accompagner la personne pour qu’elle prenne elle-même les meilleures décisions possibles, plutôt qu’à donner des conseils. En plus du travail sur le contenu de l’assiette, le coach se penche sur le rapport à l’alimentation et travaille à dénouer les comportements alimentaires qui peuvent empêcher d’atteindre l’objectif fixé. Il s’appuie sur des méthodes de développement personnel souvent inspirées des États-Unis.
- Reconnaissance : non reconnu.
- Prise en charge : aucune.
Nutrithérapeute : la nutrition préventive
Souvent, on croit que le nutrithérapeute (ou micronutritionniste) est une sous-catégorie de la naturopathie alors que c’est différent. En clair, le nutrithérapeute utilise l’aliment comme un médicament pour en tirer les bénéfices de ses vitamines et minéraux.
En France aujourd’hui, le nutrithérapeute (tout comme comme le nutritionniste) est généralement un professionnel de santé qui décide de se perfectionner avec une spécialisation en nutrithérapie pour proposer un accompagnement plus complet. On trouvera donc des diététiciens micronutritionnistes, médecins micronutritionnistes, naturopathes, etc.
Informations pratiques à retenir :
- Étude : école de naturopathie, formations privées ou diplôme universitaire en micronutrition en ligne. Aujourd’hui, il y a plus de formations disponibles dans les pays anglo-saxons qu’en France.
- Pratique : contrairement au médecin ou diététicien.ne qui prend en charge un patient (à noter que son étymologie signifie “personne qui souffre”), le nutrithérapeute va beaucoup travailler en prévention. Il va conseiller aux personnes une nutrition préventive individualisée pour rester en bonne santé, mais aussi pour optimiser certaines fonctions (énergie, mémoire, immunité, performances sportives, etc.). Il va aussi corriger certains déséquilibres à la suite d’analyses ou d’évaluations cliniques. Il donnera des conseils alimentaires spécifiques ou supplémentera la personne en micronutriments (vitamines, acides gras, acides aminés, minéraux) pour qu’elle retrouve le fonctionnement optimal de son organisme, qu’elle soit en bonne santé ou atteinte d’une pathologie.
- Reconnaissance : non reconnu en France, reconnu en Suisse.
Prise en charge : par certaines mutuelles, en fonction du métier de base.
Naturopathe : une démarche d'éducation et de prévention
Selon l’OMS, « la naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses immunitaires de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologique ». La naturopathie défend le capital santé qui est vraiment l’art de rester en bonne santé. C’est pourquoi le naturopathe est davantage un éducateur de santé et sa démarche s’inscrit en prévention santé.
Informations pratiques à retenir :
- Étude : il n’y a pas de diplôme d’État de Naturopathe en France, donc il existe de nombreuses formations sur le marché. Certains organismes privés assurent des formations certifiantes sérieuses, allant de 2 à 4 ans généralement. Il existe également des organismes de formation 100 % en e-learning. En revanche, la profession est reconnue est prise en charge par les assurances en Suisse.
- Pratique : le naturopathe ne s’occupe pas du symptôme. Il va essayer d’en comprendre la cause. Qu’est-ce que le corps exprime à travers un symptôme donné ? Il est un peu comme un détective. Il propose un programme d’hygiène vital dans lequel il inclut l’alimentation, ainsi que des techniques de gestion du stress, des émotions, la mise en place d’une activité physique selon la constitution de la personne, etc. Selon ses spécialités, il peut aussi utiliser la massothérapie, la phytothérapie, les cures, etc. Certains naturopathes vont jusqu’à proposer des recettes, des listes de courses, des exemples de menus, mais ils ne font pas (en général) de calcul calorique.
- Reconnaissance : non reconnu en France, reconnu en Suisse.
- Prise en charge : par certaines mutuelles, pour les naturopathes certifiés.
3. Assure-toi que la formation soit de qualité et reconnue
Deviens praticien·ne en nutrition préventive avec HYGIE//NUTRI PRO
Si tu as déjà suivi ma formation HYGIE//NUTRI et que tu souhaites te professionnaliser pour devenir Praticien·ne en nutrition préventive et holistique : HYGIE//NUTRI PRO est faite pour toi!
Complémentaire à HYGIE//NUTRI et d’une durée de 6 mois, elle a pour but de t’accompagner vers une professionnalisation en :
allant plus loin avec des cours spécifiques sur la biologie et la santé humaine; t’apprenant à adopter la posture de praticien·ne; t’aidant à construire ton réseau et développer ta notoriété; t’apprenant à optimiser et gérer ton organisation en respectant son équilibre professionnel et personnel; créant ta société d’un point de vue administratif et obtenir les informations nécessaires pour la gestion comptable de tes activités;
et plus encore
4. Rencontre les organismes de formation qui t’intéressent
Une fois que tu as sélectionné les formations en nutrition qui te séduisent le plus, je t’invite à organiser une rencontre avec ces organismes ou écoles de formation. C’est une étape incontournable pour choisir celui ou celle qui te correspond le mieux.
Prend rendez-vous avec un responsable de formation pour échanger et te permettre d’en savoir plus sur :
- Les méthodes d’apprentissage
- L’accompagnement et le suivi pendant la formation
- L’organisation des cours
- Les formateurs
- Les tests et/ou éventuels entretiens
- Visiter les locaux,
- Etc.
Tu l’auras compris, c’est le moment de poser toutes tes questions. Cela t’aidera à prendre ta décision en fonction de ton parcours et de tes objectifs.
5. Questionne les anciens élèves !
Si tu ne devais retenir qu’un de mes conseils, c’est celui-ci !
Pour avoir un avis extérieur, n’hésite pas à discuter avec d’anciens élèves ou même des personnes qui sont actuellement en formation dans l’établissement, notamment via les réseaux sociaux.
6. Fais un choix mesuré et réfléchi
Maintenant que tu as récolté toutes les informations nécessaires et comparé les données, tu vas pouvoir faire un choix éclairé. Ton choix peut prendre en considération plusieurs éléments : le marché du travail, ton projet, la formation, l’organisme de formation…
Chacun de ces métiers aborde la nutrition à travers une philosophie et une méthode différente. Selon ton parcours, tes objectifs, la façon dont tu voudras travailler, une profession pourrait ressortir plus qu’une autre. Après, n’oublie pas qu’une fois lancé(e) dans un parcours professionnel en nutrition, la formation continue est de mise.
Si tu souhaites aller plus loin, je t’invite à découvrir l’état de ta santé en moins de 10 minutes.
Des soucis comme un mauvais sommeil ou des problèmes digestifs sont souvent les précurseurs d’un problème de santé plus profond. Ignorés, ils peuvent mener à des maladies chroniques, qui ont augmenté de plus de 73 % ces dix dernières années.
Définir ton Score Santé est la première étape essentielle pour faire le point et connaitre les axes d’amélioration.
Ce test te donne un aperçu de ton état actuel. Il réunit les questions principales que je pose à mes clients en cabinet lors d’une première consultation.